Zabou the terrible

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mardi, avril 27 2010

On se lève tous pour Assise !

"Il connut cette joie folle du converti qui voit le monde s'évanouir autour de lui. Où est-il ? S'il pouvait parler, il ne trouverait pas les mots pour le dire, le langage humain n'a plus de sens. Toute notion d'espace et de temps s'efface. L'être même n'a plus conscience de son individualité. Simplement il est perdu et comme englouti par l'indescriptible bonheur.

Plus tard, s'il tente de ressusciter avec des phrases la merveille de cette minute, il peinera tristement sur des qualificatifs inertes. De nouveau, le voilà prisonnier d'un petit univers dont il a entrevu dans un éclaire le peu de réalité. L'ambition, l'argent, le pouvoir, le plaisir - vides. Seul existe cela dont le souvenir incommunicable fait battre le cœur et c'est pourtant cela qu'il faut donner aux hommes."

Julien Green, Frère François

Sur les pas de St François et de Ste Claire de ce soir à samedi donc,

Avec une sympathique bande de petits jeunes bien connus.

 

Ce blogue-ci ne sera pas alimenté mais vous devriez pouvoir suivre nos aventures par là :

http://pele-assise-2010.blogspot.com/

D’ailleurs la rédactrice sera la même que celle de ce blogue, bizarrement.

 

Merci à tous ceux qui m’ont souhaité un bon pèlerinage, ici ou ailleurs : je pars avec vous tous, chers lecteurs, dans la partie invisible de mon sac !

(Oui, oui, il faudra vous tasser un peu mais on devrait y arriver !)

vendredi, avril 23 2010

Responsable

Etre responsable de groupe. D’aucuns voient ça comme un titre honorifique ; les mieux informés savent en quoi cela consiste réellement : un service, comme un autre… plutôt même un peu plus lourd.  

 

Comme responsable, j’apprends vite les petites et grandes histoires des uns et des autres, ignorées le plus souvent de la foule. Il me faut garder la discrétion, et tenter d’agir en conséquence, sous la forme la plus adéquate, la plus juste.

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dimanche, février 7 2010

Chanson de geste

Je n’ai jamais été une grande « tactile »[1].

 

Quand certains aiment se promener sans cesse aux bras les uns des autres, se prendre dans les bras à tout va, pleurer dans le giron d’un tiers, peu expressive, je marque généralement une certaine distance. Pudeur du geste… peut-être trop grande ?



[1] Et le premier qui me répond « iphone » sort immédiatement.

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dimanche, décembre 6 2009

Pierre qui vive

Je revois ses yeux écarquillés quand, ayant regardé ma montre et dit qu’à cette heure là, normalement, on était à la paroisse, elle me répondit, comme frappée d’une idée soudaine :

 

« Mais… Mais comment ils vont faire les prêtres sans nous ? »

 

Petit rire charmé.

 

Bien sûr, c’est mignon, c’est rêveur et l’on adopte vite le sourire condescendant de l’adulte amusé des réflexions naïves de l’enfant : comme si le prêtre ne savait pas se servir des burettes tout seul comme un grand !

 

Dans l’absolu, c’est bien vu, terriblement bien vu. Et d’une pertinence à remuer nos âmes d’adultes, si habituées.

 

Comment les prêtres vont faire sans les servants, cela veut dire "comment les prêtres si pas les laïcs ?" . Et cela signifie surtout une question lancée à chacun : comment Dieu fera-t-il sans moi, si je ne viens pas prendre ma place ?


samedi, décembre 5 2009

Avent express

Je n’ai rien à dire tant, en ce moment tout est froid, ensommeillé, enfoui…

Et puis, tout est de nuit : les jours sont courts et ne semblent qu’un bref éclat entre deux périodes plus sombres. Quand, comment, quoi écrire quand la lumière qui nous attire semble nous fuir ?

Dans l’enfouissement de l’hiver, je suis partie, dehors, loin (un peu), respirer l’air, le vent.


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vendredi, septembre 25 2009

Qui jettera la pierre ?

croix soleil levant

                J’en ai marre de ces pseudo-débats sur le rôle de la femme… surtout en liturgie. Où les tensions théoriques sont plus présentes que l’expérience, que le vécu. Alors, puisque quelqu’un en plaisantant sur le questionnant billet « où sont les femmes ? » des sacristains en faisait la remarque : « pourquoi pas un prochain billet sur la liturgie écrit par une femme ? », je le fais, de façon un peu lointaine, et chez moi encore.  Parce que c’est brûlant comme le montrent les commentaires du pourtant beau billet du P. Emmanuel Pic, je parle, et pas dans une optique de combat mais dans celle d’un témoignage : celui d’une « fille servante d’autel ».


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dimanche, août 2 2009

Jesuitenkirche

 

Heidelberg, ville de Luther.

Heidelberg, ville où le protestantisme gagna vite les cœurs.

Heidelberg : il fallait que la Contre Réforme vînt.

Elle vint : les Jésuites arrivèrent. Mais que faire quand les églises sont déjà temples ?

 

En construire une neuve, bien sûr ! Mais comment ?

 

Vous prenez deux églises protestantes (en bleu), vous trouvez le milieu et vous construisez une monumentale église au milieu sur le modèle de celle du Gesu à Rome avec le collège qui va avec : vous obtenez la Jesuitenkirche. (en rouge) /Je pense qu'on voit mal sur d'aussi petites photos mais j'ai fait ce que j'ai pu/.

 

Une église baroque jamais terminée, ça dépote sec à l’intérieur !

 

 

Monumentale église qui a oublié d’être surchargée. Belle église où le blanc est rehaussé de quelques touches dorées, de sculptures conçues assez logiquement (Pierre correspond à Paul, Augustin à Ambroise usw.)

 

 

Ce matin encore, j’y suis allée à la messe et, non simplement vêtue de blanc, je dus… lire la prière pénitentielle ! Au-delà du côté surprenant de la chose (« Aber… aber… Ich bin Franzose ! Ich spreche nicht gut ! »), je dois raconter que j’ai été accueillie d’une façon formidable depuis que je suis ici aussi bien par le clergé que par les diverses personnes engagées : sacristain, organiste, lecteurs et servants. Et même par le clergé international puisqu’un prêtre tchèque et un prêtre slovaque se trouvaient là également. D’une façon fraternelle, pas comme une étrangère, juste une sœur en Christ qu’ils se réjouissaient d’accueillir. Et pourtant, qui suis-je sinon une simple petite laïque française sans importance ?

 

Je n’aime pas trop les expressions toute faite comme « citoyen du monde » ou encore tout ce que l’on peut raconter sur l’Europe, sur le fait de se sentir européen : cela sonne à mon oreille comme autant de mots ronflants qui ne recouvrent trop souvent que du vide ou, pire, une négation de notre propre patrie.

 

Mais, ce matin encore, dans cette belle église, j’ai cru ressentir à nouveau et vivre un peu plus ce que c’était, ce que c’est qu’être catholique.

 

dimanche, juin 14 2009

Apprends-nous Seigneur....

 
 

Une année touche à sa fin. Encore une.

 

Comme toujours, il y a une part de rite dans ces fins d’années :

Le grand jeu, les engagements des novices,
Les rires, l’émotion.

 

Comme chaque année, moi aussi, l’organisatrice, la responsable, je me laisse toucher,

Émerveillée que je suis quand je regarde ce groupe.

Ou plutôt, non, pas ce « groupe », mais bien tous ces jeunes, un à un.

Ces regards, ces sourires, que je connais tant, que j’accompagne depuis plusieurs années.

 

Ceux-là, ceux-là même que j’ai connus tout petits, qui s’engagent maintenant au service des plus jeunes

Avec un rare sérieux, avec toute la difficulté que cela comporte à leur âge de s’engager.

 

Ces petits-là, qui s’engagent aujourd’hui après une année de découverte du service et du groupe.

À genoux, parrainés par un plus grand, ils prononcent ces paroles-là que nous tous qui les entourons avons dites un jour de notre enfance. Ces paroles qui se terminent par cette belle prière :

 

Je m’engage aujourd’hui à répondre à Ton appel,

Accorde-moi d’être un bon serviteur,
Apprends-moi à Te servir et à servir mes frères de tout mon cœur.

 

Émue de leur engagement si plein, heureuse de les accueillir désormais comme membres à part entière du groupe.

 

Ce matin, certains d’entre eux faisaient leur première communion et je sais qu’ils ont commencé à percevoir le lien profond entre l’Eucharistie et leur vie : c'était splendide, une vraie fête !

 

Ce midi, j’allais prendre le café chez mes… chez des proches. « Non mais Zabou, ça va pas bientôt cesser tes gamineries ? Avec les jeunes ? Et tes études, hein, tu n’y penses pas ? » <mes études vont bien, merci, je n’y pense jamais…>

 

Ceux-là même qui se plaignent des églises vides quand ils vont à la campagne.

Ceux-là même qui s’inquiètent de la place de la jeunesse dans l’Église durant de pompeuses réunions.

Ceux-là même qui râlent du manque de prêtres, de consacrés…

 

Immondes imbéciles…

 

Que j’aime, pourtant !

N’avez-vous donc pas compris, ô mes aînés, que le Christ n’a que nos mains et nos pauvres vies pour bâtir son Église ?

 

« Seigneur, apprends-moi à Te servir et à servir mes frères de tout mon cœur »

et, surtout, ceux auprès de qui Tu m’as envoyée : ces « petits » qui sont les Tiens.

Comme il Te plaira.

 

 

mardi, juin 2 2009

Quand les retraités font l'una(-anima)nimité !

 
 

Vous savez cette sensation que la vie déborde, excède, nos pauvres mots ? C’est ce qui me saisit après cette fête de Pentecôte, incapable que je suis de poser des mots sur cette Joie profonde qui m’habite. Un Beau, très beau, week-end

 

Que retenir ? Que retenir entre la joie des moments partagés, l’émotion profonde ressentie à plusieurs moments, cette prière qui nous portait sans cesse, la douceur d’être dans un lieu que j’aime, ces sourires, ces « oui » pleins de foi à la confirmation de l’automne prochain… ? Je l’ignore, tant ça fuse !

 

Ce week-end, j’ai vu des choses fabuleuses.

Du sourire éclatant de l’ado splénétique en temps normal,

Du lever (volontaire !) pour aller aux Laudes à 6h30 de celui qui se lève à 11h d’habitude, pour… eh oui, encore plus fou… prier.

Des réflexions profondes de ceux qui craignent de se livrer, car un peu serait déjà trop : une parole libre, sans crainte du regard de l’autre, donc vraie.

Des temps de prière au silence d’une densité loquace.

Des conversations en marchant avec un tel ou une telle, belles, justes, étonnamment profondes.

 

Pépites de vie que j’ai admirées ; douceur des regards et des rires.

 

Une demande bouleversante. Un « veux-tu… », certes, encore une fois, mais où le lien du sang se mêle au spirituel. Quand le frère deviendra filleul. Puis, quand on sait… c’est d’une Beauté à en chialer. Touchée. (Non, je ne veux pas de mouchoirs, merci)

 

Puis, après le départ de tous ces jeunes, « mes » petiots, mes schtroumpfs préférés, prendre le temps.

Prendre le temps de la prière, et communautaire, et solitaire,

Prendre le temps de l’aération neuronale en bords de Loire,

Prendre le temps de l’admiration,

Prendre ce temps, si essentiel, de l’accompagnement pour toujours remettre Dieu au centre, pour mieux aimer, dans la Joie.

 

Parler dans l’action de grâce commune.

Par des paroles fortes : « c’est vrai ? » Ouch, fou !

Pour aller plus loin, cum Sancto Spiritu !

 

lundi, juin 1 2009

Télégr-âme

 
Suis bien rentrée - stop
Tout s'est très bien passé - stop
Sourire aux lèvres bien accroché pour les schtroumpfs - stop
Sur moi aussi - stop
 
Vais me coucher, suis crevée : c'est qu'le vent souffle parfois trop fort
Alors, marcher avec lui ! - go (to bed notamment)
 
 

samedi, mai 30 2009

Retraite de conf' 2009

 
St Benoît sur Loire
 
Parce que je n'en ai pas le temps du tout,
J'emmène 15 schtroumpfs en retraite de confirmation ce week-end.
 
Pour découvrir l'Inconnu d'la Trinité,
Pour prier, pour rire, pour chanter,
Pour découvrir que la prière de l'Eglise, même la méga-belle complexe des moines, rejoint la nôtre,
Pour vivre ensemble trois jours, en chrétiens, tout simplement.
 
Et ce, avec une grande joie !
 
Belle fête de Pentecôte à chacun,
Et à lundi soir !
 

dimanche, mai 3 2009

+ Dimanche des vocations 2009

 
Un appel à servir ? ;)
 

J’ai souvent entendu qu’il fallait « prier pour » les vocations, que, tous, nous étions concernés par cette prière. Je crois que c’est vrai et même très important.

Mais, à l’occasion, on peut oublier d’être tous concernés par les vocations même et non pas seulement par la « prière pour ».

 

Tous. Quelque soit notre état de vie.

 

Pfiou, regain d’adrénaline soudain, moi, moi, moi ?

Oui, toi, toi, toi.

 

J’aime à penser que le dimanche des vocations est celui de l’ouverture du cœur.

 

Que chacun, au fond de celui-ci, a un appel, un appel à être, un appel à aimer plus fort, plus loin. Et qui redit : « Mon enfant, je veux ton pauvre cœur. […] Aime-moi tel que tu es. N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu n’aimeras jamais ! »

 

Et que ce jour, nous devons particulièrement prendre le temps de l’écouter cet appel, justement, dans toute leur diversité, le temps d’enlever les grésillements causés par la vie bruyante par une écoute vraie : pas une prière miraculeuse, mais une prière qui engage notre être.

 

Les vocations, pas à distance, mais en nous, pour nous, chacun étant appelé.

Et appelé à répondre dans cette fameuse Confiance !

Pour grandir, dans cette belle folie de l’Amour.  

 

dimanche, avril 5 2009

Picorer du pain dur et boire de l'eau fraîche

 
 

Il faut bien le dire, la distribution des rôles chez les servants d’autel lors de la Semaine Sainte, ça tient un peu du poulailler : ça caquette, ça piaille, ça jacasse, ça glousse, ça bavasse… Ca ne cancane pas mais c’est à se demander, parfois !

Tout est alors histoire de dosage : savoir-faire, connaissance, goût pour, sérieux, répartition saine… En général, un peu de finesse et tout finit bien. Mais il y a un rôle bien particulier que l’on retrouve à certains jours de l’année dont tout le monde se mêle.

Pour l’annoncer, il convient de prendre un ton sérieux. Et même avant, il faut laisser monter le suspens afin de préparer son effet. Appréhension de surface, mais rires, mais envie en profondeur…

Qui… Attention, je dis bien qui…. (prendre un air d'inspiration profonde)

Qui fera porte-bénitier ?

Une légende court de bouche à oreille depuis le fond des âges, transmise d’Ancien à novice : on en ressortirait trempé ! Surtout avec le curé !

Mais il est un plaisir tout particulier à accomplir ce rôle : quelle joie de participer à tremper les autres servants, toujours pris pour « cibles » par des prêtres pleins de malice !

Pff, et dire qu’il paraît que le baptême, c’est se mouiller pour l’éternité…

 

lundi, mars 2 2009

Il y eut un week-end

 
 

        On pourrait dire : « elle a passé son week-end en voiture », ce serait vrai. On pourrait dire que le week-end fut entaché par divers soucis, pas tout à fait anodins, ce qui est vrai. On pourrait dire aussi qu’elle a passé son dimanche soir à téléphoner à des parents inquiets : nous tapons toujours dans le vrai. On pourrait dire que les jeunes rentrèrent plus que crevés, à des heures indues : c’est malheureusement vrai.

Pourtant, l’on peut regarder, aussi, et voir… :

- Des sourires, des regards illuminés et illuminants !

- Les beaux moments que ces jeunes fauves ont passés… avec du beau temps ! (En Normandie ! Amazing !)

- Une bien belle rencontre, qui a montré que les liens b-logesques n’étaient pas seulement virtuels ! On s’en doutait, mais c’était bien tout de même !

- D’heureux moments de la vie de notre groupe, tout simplement.

Et puis, dans la voiture vers Granville, avec les plus jeunes, comme cerise sur le gâteau :

- Vous êtes bien silencieux, qu’est-ce qui ne va pas ?

- C’est que c’est déjà terminé !

 

vendredi, février 27 2009

En partance...

 
Il est tard et le réveil sonne dans quelques heures.
 
Passer de quelques jours de calme dans la silencieuse beauté chantante d'une abbaye à l'agitation d'une veille de sortie puis à l'encadrement de mes petits monstres préférés : la transition est rude et pourtant, au plus profond, se trouve un lien. Un lien intense et vivant.
 
Avance au large... le thème de notre pèlerinage, comme un fait exprès ?
 
Seul, au plus profond, Dieu, toujours, qui nous fait nous mettre en marche. Quoi de mieux en ce temps de Carême ?
 
C'est parti pour un beau week-end à marcher ensemble, parfois à contre-courant mais qu'importe du moment que le chemin est en avant ? Certains de cette belle route sur laquelle nous "ne craignons aucun mal" car Il est avec nous. Et c'est par Lui, avec Lui et en Lui que nous tâcherons de vivre ces prochains jours.
 
A dimanche.
 
 

vendredi, janvier 30 2009

En route !

 
 
(Et si certains membres normands de la B-loge ont un moment de dispo à ces dates-là et qu'il leur prend l'envie de passer dans le coin, eh bien qu'ils sachent qu'ils seront les très bienvenus !)
 

dimanche, novembre 23 2008

"Un de ces petits qui sont les miens" - Christ Roi 2008

 
"Un de ces petits qui sont les miens..."
 
Alors tant de visages me reviennent.
Tant de regards, de sourires ;
Autant d'images ancrées en profondeur
Qui m'accompagnent au quotidien.
Tant...
 
 
 
Moments de diverses micro-missions où l'on n'est que "serviteur inutile".
Oui, tant...
 
 
 
Et pourtant... 
... bien pas assez !
 
Il y a tous ceux que je ne vois pas,
 ou, pire, tous ceux que je ne veux pas voir au quotidien.
Parce qu'ils dérangent mon univers bien douillet ?
 
Et si nombreux ceux-là !
Petits du Seigneur, images du Christ que je ne vois pas !
 
Si la royauté du Christ n'est pas de ce monde,
Il ne revient peut-être qu'à nous de savoir l'initier,
humains à genoux, en apprentissage d'une plus grande humanité, 
apprenant à ouvrir grand leurs yeux fermés.
 
Seigneur, ouvre mon regard.
  

dimanche, octobre 19 2008

Des Joies !

 
 
Engagement de Viktoria devant tout le groupe réuni.
 
Accueil dans le groupe et remise d'aube à Yves-Alexandre, Camille, Valentine, Grégoire, Tarah, Geoffroy, Albert et Louise pendant la messe.
 
Ca nous en fait des sourires tout ça ! Sourire
 
 

lundi, octobre 6 2008

Ligne directe ?

 

« Frères, ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l’action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus. »

(2ème lecture 27ème dim. du TO A)

 

L’Seigneur, il a parfois une ligne directe avec notre cœur. Toujours surprenant.

 

Combien on disait de servants pour l’année à venir déjà ? 41 finalement ? Ah oui, c'était pas "presque 40" seulement ? Non ?

Bon, au point où on en est…

Fiat !

 

jeudi, septembre 25 2008

Bruits de sacristie

 
Dans une grande maison comme l'Eglise, les apostolats sont divers, mais c'est toujours le même Seigneur, les sensibilités sont diverses, mais c'est la même Foi qui anime. On le sait, on le dit. Mais le vit-on ?
 
Comme beaucoup, j'ai mes engagements et mes convictions dans ce grand puzzle de l'Eglise. Et parfois, bien que dotée d'un tempérament calme, bien qu'ayant un désir d'écoute, je reste bien humaine parmi les humains et, oui, cela craque. Ou tout au moins cela a craqué le jour auquel je fais allusion, pourtant sans aucun éclat de voix audible, il y a de cela deux ans. Beaucoup. Avec une onde de choc qui se propagea au-delà des frontières paroissiales, contre mon gré et contre celui des autres protagonistes. L'histoire ? Qu'importe. Chacun y mit du sien pour l'important, c'est-à-dire que tous les concernés poursuivent leur vie dans l'Eglise, selon leur sensibilité propre et cela fut, je crois, une belle réussite, tirée pourtant d'une mésentente.
 
Hélas, la foule qui ne connaissait que les grands traits d'une histoire complexe s'en empara. Et, de bruits de sacristie en bruits de sacristie, les piques s'amassaient, se lançaient tandis que les acteurs de l'un comme de l'autre camp n'avaient cessé de leur côté de savoir qu'ils appartenaient bien au même camp, bien plus vaste que leurs petites consciences humaines. Et la foule était surprise de les voir se saluer, bosser et même, ô scandale, rire ensemble. - Incompréhensible !, lançait-elle tentant de rajouter des barrières. Effectivement et complètement à vue humaine. Il y en a un Autre, essentiel, qui, toujours, nous rassemble, ut unum sint.
 
 
Ah... s'ils savaient que les vrais bruits de sacristie sont de franches et chaleureuses poignées de main, des regards joyeux échangés, quelques mots... Bref, de simples dialogues plein d'humanité
- Ca va pas fort ces temps-ci, tu peux prier pour moi ?
- Bien sûr, tu peux compter sur moi.
 
Parfois, j'ai envie d'inviter mes co-paroissiens dans cette sacristie à venir faire assemblée. Pour que nos bruits, nos "murmures" (RB), deviennent silence de louange.
 

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